Mesdames,
Une proposition à penser à ce que provoque cette phrase, en écriture, en photo, en dessin, en vidéo, en enregistrement vocal, en danse, en poterie, en musique... en ce que vous voulez, en ce qui vous chante.
Vous pouvez choisir de signer (l'occasion de s'inventer un nom de scène !), ou de rester anonyme.
Précisez-le quoi.

dimanche 29 septembre 2019

Les mains gauches

Quand j’interroge mon for intérieur (Ce que je fais souvent. L’introspection, une maladie grave ? Un
passe-temps gratuit et récréatif ?) sur la notion d’identité, voici ma conclusion rapide : je ne me sens
pas d’appartenance forte à un groupe.
Bon bien sûr, c’est des conneries. Je suis une femme, petite, blanche, éduquée, féministe, plus ou
moins écolo, plus ou moins d’extrême gauche, plus ou moins drôle…

Mais en fait, avant tout ça, je suis gauchère. Dans ma tête je veux dire, pas dans le regard des autres,
pas dans la « définition » qu’on donne de moi quand je suis pas là.

J’ai toujours remarqué les gauchers dans les films. Mon œil le fait tout seul, détail inutile que je capte
à chaque fois avec une certaine fierté.
Joie quand j’ai appris que les gauchers étaient meilleurs que les banals droitiers dans les sports de
raquettes ! Même si pour moi, ça ne s’est pas concrétisé au cours de mes années de tennis de table…
Et je me suis toujours dit que si je ne savais pas déterminer ma gauche de ma droite, ça avait
forcément un lien.
Quel plaisir d’expliquer à un droitier que l’ouvre-boite, le cahier à spirale et la moitié des jeux de
cartes sont des inventions démoniaques conçues pour faire chier 10% de la population mondiale.

Se définit-on plus aisément par notre appartenance à une minorité ? Je veux dire, on a même une
journée internationale !

Bonus : les kangourous sont gauchers à 95%...